« La ville rêvée d’Antoine Brun » Transformation d’un bâtiment en musée à Sainte Consorce – Rhône 2009-2010

Lieu place de l’Eglise, Sainte Consorce, Rhône Architecte mandataire Nicolas C. Guillot Assistant chef de projet Christophe Pierret Maître d’ouvrage communauté de communes des Vallons du Lyonnais Livraison 2010 Surface 200 m² Coût des travaux 320 000 € HT Bureau d’études muséographe Laurent Laidet Ethnologue Isabelle Chavanon Signalétique Atelier Projetator Entreprise principale Lachana Photographies Fabrice Ferrer Système d’éclairage FLUX et LUXIONA -Troll

Programme Transformation d’une maison associative des années 1970 en musée pour la mise en valeur de 160 maquettes d’Antoine Brun, espaces d’exposition, petit atelier, locaux de service et aménagements paysagers.


Présentation résumée Le Musée est installé dans une maison de village assez banale, le projet exprime une certaine dualité entre une allure sans histoire et un intérieur riche et varié, à l’image d’un homme, cultivateur de profession et artiste autodidacte par passion, Antoine Brun. La richesse de cet intérieur se lit dans le traitement des ouvertures qui invitent à découvrir le musée.
« LA VILLE REVEE D’ANTOINE BRUN »
Antoine Brun, cultivateur au XIXè siècle se passionne pour la fabrication de maquettes de bois reproduisant les monuments du monde entier, à partir essentiellement de photos vues dans le journal. Une partie de son travail (160 maquettes sur un total estimé à 400 pièces) est exposé dans ce musée qui lui est dédié au centre de sa ville natale.
La scénographie d’exposition place les maquettes dans un espace neutre sur un support restituant un méandre urbain.
Le système d’éclairage permet de cibler les détail ; souple et articulé, le visiteur peut l’orienter selon son désir. Le MUR DES RESERVES rassemble la collection en suivant le classement propre au musée, il est didactique de la muséologie et de la conservation; les maquettes sont appelées à être tour à tour exposées ; le nombre attise la curiosité et appelle les visiteurs à revenir.
Le parcours d’entrée, confiné dans un espace teinté aux couleurs des maquettes prépare le visiteur aux espaces dilatés de l’exposition.
Les intérieurs ont été complètement transformés. L’enveloppe du bâtiment a fait l’objet d’un traitement minimal, isolation par l’extérieur et conservation des tuiles de couverture.